Audrey Ventura, neuropsychologue “Le digital lève les freins à la prise de rendez-vous au téléphone"

Psychologue libérale depuis 2014, Audrey Ventura (@audreyneuro) a aussi expérimenté le travail à l’hôpital et en structure médico-sociale avant de se dédier entièrement à son cabinet. Spécialisée en neuropsychologie, elle participe aujourd’hui au programme Pionniers Doctolib pour une pratique toujours vivante et stimulante.

 

 

Vous êtes psychologue, spécialisée en neuropsychologie. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

 

J’ai su dès le collège que je voulais être psychologue. Déjà toute jeune, j’étais celle qui écoutait, plutôt que celle qui parlait. Pourtant, mes parents m’ont déconseillé cette voie, car cela prend du temps de créer sa patientèle. Ils avaient raison, mais j’ai persévéré !

 

Je me suis spécialisée en neuropsychologie, la branche de la psychologie qui s’intéresse aux liens entre les comportements d’une personne et d’éventuels dysfonctionnements de son cerveau. Par exemple, une personne qui a fait un AVC peut développer des séquelles à cause de lésions cérébrales, comme avoir tendance à se cogner toujours du même côté, ne manger que la moitié de son assiette…. Je propose une prise en charge spécifique, fondée sur des tests cognitifs approfondis, en parallèle du suivi avec l’équipe médicale. Au travers de séances dites de “rééducation neuropsychologique”, mon but est de susciter, chez le patient, la création de nouveaux réseaux de neurones pour diminuer ces séquelles neurologiques. Je travaille notamment en collaboration avec deux psychomotriciennes du village où j’exerce.

 

 

Comment s’est passée votre installation en cabinet libéral ?

 

Une fois diplômée, je suis passée par plusieurs cabinets libéraux, avant de créer le mien à Mours, commune de presque 1 500 habitants dans le Val-d’Oise. Ma première difficulté a été d’identifier où m’installer, car il n’est pas simple d’accéder aux informations comme le nombre de psychologues aux alentours et leurs spécialités. Unique neuropsychologue dans la zone, j’ai commencé à travailler deux jours et demi par semaine, et il a rapidement fallu trouver les leviers pour accroître ma patientèle.

 

J’ai longtemps hésité à prendre un agenda en ligne, car je craignais que cela soit mal perçu par mes patients. Je me suis décidée lorsque j’ai vu que d’autres psychologues s’y mettaient, et je ne le regrette pas ! En réalité, un certain nombre de patients n’osent pas décrocher leur téléphone pour prendre rendez-vous. Cette barrière tombe totalement grâce au numérique. Finalement, cela rend la thérapie plus accessible, et cela m’a permis de faire décoller mon activité.

 

Paola Scemama : “Le thérapeute, le patient, le cabinet : les 3 piliers du succès”.

 

 

Comment utilisez-vous votre agenda en ligne au quotidien ?

 

Mon agenda en ligne m’accompagne partout : sur ma tablette, mon smartphone et mon ordinateur. Très visuelles, les notifications sont géniales car elles me permettent de voir tout changement dans mon agenda en un coup d'œil. Je le consulte la veille et le matin de chaque journée de consultation. Je vois rapidement si une journée est trop remplie et mérite que je bloque un créneau d’absence afin d’avancer sur mes comptes-rendus par exemple.

 

Je me suis également rendue compte que l’agenda en ligne était très utile pour fidéliser mes patients, car à l’issue d’une première consultation, nous pouvons poser 3 ou 4 rendez-vous à l’avance. L’interface est claire et interactive : cela change de l’agenda papier ! En participant au programme Pionniers Doctolib, je contribue à l’amélioration du logiciel qui est mon outil au quotidien. Qui de mieux qu’un psychologue libéral pour dire ce dont a besoin un psychologue libéral ?

 

 

Retrouvez tous nos conseils pour réussir votre installation dans notre étude “Les clés du succès pour votre cabinet. Installation, organisation, visibilité : construisez votre réussite”. 

 

Book-Foundation.png

 

 

 

 

 

1 « J'aime »