Sébastien Jadach, kiné du sport “3 blessures au genou, c’est 3 prises en charge différentes”

Kiné du sport passionné de crossfit, Sébastien prône une approche sur-mesure où le patient est acteur de sa prise en charge. Pionnier Doctolib, il participe au programme Kiné Lab dédié à la co-construction du futur logiciel de gestion du cabinet pour les kinés.

 

Comment en es-tu venu à te spécialiser dans la kiné du sport ?

Diplômé en masso-kinésithérapie en 2014 à Besançon, je commence à exercer à Paris mais j’ai rapidement envie de m’installer en dehors de la capitale. Je tente ma chance à Lyon, où je découvre également le crossfit. Cette façon d’appréhender le corps et l’hygiène de vie me parle et devient une véritable passion. C’est donc naturellement que je me spécialise en kiné du sport, et particulièrement dans le crossfit et le trail. J’ai ouvert mon cabinet il y a 3 ans, @PhysioSpace, spécialisé dans la kiné du sport. Chacun des 5 collaborateurs a son domaine d’expertise : tennis, foot… On partage un bel espace de 160m2 dont 80 de gymnase.

 

 

Tu décris ta pratique comme personnalisée et autonomisante. Peux-tu nous en dire plus ?

Notre cabinet n’est pas une usine. Chaque prise en charge est 100% personnalisée. Concrètement, sur 3 patients qui viennent pour une blessure au genou, aucun n’aura le même programme ! Par ailleurs, cela nous tient à cœur de passer autant de temps que nécessaire avec nos patients, c’est pourquoi nous avons pris le parti de pratiquer un dépassement d’honoraire sur la séance de 5 euros. Au final, je connais parfaitement mes patients, au point de connaître leur agenda d'entraînements, leur planning de compétitions, et même où ils partent en vacances ! Je crois aussi que le temps de la kiné “passive”, avec beaucoup de temps dédié au massage notamment, est révolu. Avec moi, le patient est actif et autonome dans sa prise en charge.

 

Envie d'en savoir plus ? Découvrez le podcast Kiné Lab qui vous donne la parole !

 

 

Comment organises-tu la coordination avec les autres professionnels de santé ?

C’est assez étonnant : j’ai rencontré bon nombre des professionnels de mon réseau d’abord en tant que patient, car j’ai subi quelques blessures en pratiquant le crossfit. Médecin du sport, ostéopathe du sport… Aujourd'hui, j’ai la chance d’avoir un réseau solide, avec qui je partage la même vision du métier de soignant. Lorsque j’ai besoin d’adresser un patient à un chirurgien spécialiste de l’épaule (80% des blessures en crossfit concernent l’épaule), je décroche simplement mon téléphone !

 

 

Tu es Pionnier Doctolib et tu participes au programme Kiné Lab. Pourquoi t’es-tu engagé aux côtés de Doctolib ?

Je suis parti de mon besoin. Il faut savoir que dans le milieu du sport, les patients sont jeunes et nous sollicitent continuellement par texto, soirs et weekends, pour reporter un rendez-vous ou poser des questions. Passer à l’agenda en ligne Doctolib m’a permis de me délester d’une lourde charge mentale. Pour autant, de nouvelles fonctionnalités pourraient faciliter encore davantage mon quotidien et grâce au programme Kiné Lab, c’est moi qui co-construis, avec mes confrères et consœurs et aux côtés de Doctolib, mon logiciel idéal pour demain. En étant Pionnier, j’occupe une place toute particulière dans cette co-construction car je suis identifié comme utilisateur de référence. Le programme Pionnier me permet par ailleurs d’enrichir ma pratique en participant à des événements et en rencontrant d’autres professionnels.

 

Vous aussi, vous voulez participer au programme Pionnier ? Ecrivez-nous en commentaire de l’article et nous vous contacterons !



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