Bienvenue en Corse, dans un cabinet de masseuses-kinésithérapeutes un peu spécial où le respect de la planète a autant d’importance que les soins des patients : chez Alice Lefebvre, kiné libérale à Biguglia, tout est pensé pour réduire au maximum les déchets.
Un lieu particulier sur l’Île de Beauté
Biguglia, à une quinzaine de kilomètres du centre-ville de Bastia, en Corse. Si le nom de la Résidence Marana Beach peut faire penser aux vacances, le cabinet de masseuses-kinésithérapeutes qui s’y est installé il y a peu ne s’est pas implanté là pour profiter de la mer et des vagues. Depuis le mois d’avril 2022, Alice Lefebvre exerce en effet sa profession de kiné libérale avec passion en compagnie de ses deux collègues Agathe Barzellino et Marion Kula. Surtout, outre les soins prodigués à ses patients qu’elle accueille pour des séances “exclusives” (aucune séance, ou presque, à plusieurs patients), de vrais efforts sont réalisés pour que ce cabinet soit “éthique” d’un point de vue environnemental.
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Penser au patient… et à la planète
Ainsi, Alice a tenu à agencer de larges espaces dans son cabinet. Notamment dans le coin cuisine (largement équipée, et habituée à élaborer des plats végétariens), afin “d’éviter d’aller chercher des repas bourrés d’emballages plastiques ou de retourner chez soi entre midi et deux, explique-t-elle. C’est tout bête mais on réduit la consommation d’essence, l’empreinte carbone et la quantité de déchets”. La réduction des déchets, justement, représente l’un des grands combats de la kiné au sein de son lieu de travail. C’est pourquoi elle dispose de bidons recyclables pour ses produits d’entretien, et évidemment de poubelles différentes nécessaires au tri. Autre exemple : les draps d’examen. “Au lieu de gaspiller énormément de papier en recouvrant la table de massage de draps d’examen pour chaque patient comme on le fait classiquement, j’ai décidé de laver la table après chaque utilisation, décrit Alice. Pour la suite, j’aimerais me servir de chiffons réutilisables pour laver la table et remplacer ainsi complètement le papier.”
Des patients au pays des merveilles ?
Entre les nombreuses illustrations féministes accrochées aux murs et démontrant son caractère engagé, Alice en dit encore davantage sur son cabinet qu’elle voit comme plus qu’un simple lieu de travail : “Je souhaite que ce soit un lieu de vie, que tout le monde s’y sente bien. D'ailleurs, nous y organisons des réunions qui n’ont parfois rien à voir avec la kinésithérapie.” Un endroit pas comme les autres, définitivement.
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