Patient-kinésithérapeute, la relation de confiance

Bonjour à tous.

Il est des relations soignants-soignés qui vont au-delà de la dimension professionnelle, de par leur temporalité et leur régularité. Celle existant entre le kinésithérapeute et le patient en fait, je crois, partie intégrante. Généralement programmés de manière hebdomadaire, les rendez-vous installent en effet une connexion liant les deux parties de façon presque instinctive.

 

Raison pour laquelle j’ai voulu, par l’intermédiaire des études menées au sein du programme des Pionniers de la communauté Doctolib, relayer mon expérience et m’interroger sur l’importance de la confiance à construire avec son patient. Quels sont les leviers à notre disposition, comment dessiner un climat idéal pour que chacun se sente bien dans son propre rôle et que la rééducation n’en soit que plus optimale ?

 

Au bout du compte, et même si le débat est loin d’être tranché, il s’avère que des éléments sonnent comme des évidences afin d’aboutir au résultat escompté (à savoir les progrès et l’autonomie du patient, qui ne doit pas être dépendant du kinésithérapeute) : l’écoute réciproque, l’échange avec les autres praticiens, l’adaptation spécifique en fonction du profil du patient et de son caractère en tant qu’humain, le choix des mots, l’importance de l’humilité…

 

Cette étude, émaillée de conseils à mettre en pratique selon les volontés de chacun (prendre l’habitude de se remettre en question, travailler en groupe, réaliser des bilans d’une heure avant le travail de rééducation en lui-même…) et loin de traiter du sujet d’un point de vue exhaustif, porte en elle plusieurs objectifs. Ouvrir des discussions, par exemple, et échanger sur les différentes solutions à adopter afin que le relationnel se mette au service des soins. Parce qu’il n’y a pas de bon soin sans facteur humain et parce qu’il n’existe pas de bon praticien en l’absence de lien, je vous invite à la lecture de ce document.

 

Bien confraternellement,

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