Le jour où… j’ai recruté mon premier collaborateur

Développer l’équipe de mon cabinet de kinésithérapie, voilà qui a représenté une priorité dès mon installation. Mais pour cela, encore faut-il savoir avec qui on souhaite travailler, avoir le sens du timing et faire les choses dans l’ordre ! 

 

Recruter, une histoire de timing

C’était en juin 2018. Avec mon associée, nous venions d’ouvrir notre cabinet de kinésithérapie et nous souhaitions recruter notre premier collaborateur pour la rentrée scolaire suivante. Ce désir s’inscrivait dans notre projet commun de longue date : dès le départ, nous avions planifié d’avoir plusieurs collaborateurs afin de répondre à une demande importante de patients et d’optimiser notre grand local ainsi que le matériel investi.

 

Le délai entre la volonté de recrutement et le début d’activité peut parfois être long, et il y a des périodes plus optimales que d’autres pour recruter. De notre côté, nous avons préféré attendre la rentrée de septembre. D’une part parce qu’en août, les collaborateurs prêts à rejoindre immédiatement une aventure sont rares. Et d’autre part parce que nous voulions coupler les vacances de septembre de ma collègue avec l’arrivée de notre collaborateur, afin de lui assurer un planning plein dès ses débuts (le flux de patients étant moins important, durant l’été).

 

Dessiner un profil

L’objectif numéro un était de créer une équipe avec une vision commune, et donc de trouver un collaborateur qui reste le plus longtemps possible avec nous. Nous avions également une idée du profil : un kiné passionné et performant, avec la volonté de se former régulièrement… et avec qui le courant passe bien, puisque nous partageons nos journées ensemble !

 

En ce sens, nous avions envisagé de prendre contact avec nos connaissances, mais personne ne pouvait être disponible aussi vite. Nous avons donc publié une offre sur les différents réseaux sociaux pouvant répondre aux critères recherchés, avec création d’un contenu digital (photo et description) donnant envie de nous rejoindre.

 

CV, téléphone, rencontre… Quelles exigences ?

Une fois l’offre publiée, nous avons reçu plusieurs candidatures et nous en avons retenu cinq. Sur quelle base ? Nous avons systématiquement demandé un CV pour s’assurer que le profil correspondait à notre pratique et pour que les prises en charge au sein du cabinet soient homogènes. Nous avons ensuite téléphoné aux candidats, afin de comprendre leur projet, puis de mieux expliquer nos besoins.

 

Enfin, il était l’heure de la rencontre au cabinet. Dans notre milieu, il est plutôt rare de faire un entretien. Mais plus qu’un entretien, il s’agissait d’un échange confirmant que les profils peuvent matcher avec le cabinet et pour le plus longtemps possible. Cette rencontre permettait également de montrer le cabinet et notre fonctionnement, mais aussi de donner envie au candidat de nous rejoindre. Ces rencontres se faisaient généralement en binôme mais notre recherche se déroulant l’été, certains ont été réalisés avec l’un de nous à distance. Je me rappelle par exemple être en visio dans le sud avec notre future recrue, alors même qu’il visitait notre cabinet !



Comment attirer le bon profil ?

Pour que notre premier recrutement soit une réussite, il fallait trouver la bonne personne et que nous paraissions attractifs à ses yeux. Pour cela, nous avions des arguments : un cabinet tout neuf avec un plateau technique conséquent, des salles de soins agréables pour la région parisienne… et l’envie de créer une équipe cohérente, avec des échanges entre collègues réguliers.

 

Pour résumer, voilà ce qui nous a permis d’attirer notre première recrue :

  • un cabinet offrant des conditions de travail optimales, avec des logiciels pour faciliter le travail ;
  • une volonté de créer un esprit d’équipe dynamique ;
  • une offre visuelle donnant envie de venir au cabinet ;
  • une visibilité sur les différents réseaux sociaux adaptés.

Plus globalement, je conseillerais d’anticiper ce premier recrutement le plus tôt possible et de s’assurer de la faisabilité du projet entre chaque partie. C’est en tout cas avec cette recette que j’ai trouvé, dès mon premier recrutement, un collègue proactif et investi. Celui-ci est resté 3 ans… avant de partir faire le tour du monde !



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