Agathe Brun, kiné : “Si on reste isolé, on prend le risque de ne plus être à la page”

À tous les niveaux, à toutes les échelles et dans tous les domaines : réfléchir et travailler en groupe, notamment quand on est kinésithérapeute, apporte bon nombre de bénéfices. Que ce soit pour son activité quotidienne… ou pour élaborer un nouveau logiciel ! La preuve avec les propos d’Agathe Brun, kiné libérale. 

 

1 kiné sur 2 veut davantage de travail en collectif ! 

Exercer seul au sein de son cabinet en tant que masseur-kinésithérapeute, ce n’est pas vraiment la tendance actuellement. Certains chiffres, qui font figure de bons exemples, le montrent :

  • 48,2 % des kinés aimeraient ainsi exercer avec davantage de confrères au quotidien et estiment que plus de travail en collectif entraînerait plus de confort ou d'épanouissement professionnels, d’après un sondage Doctolib mené auprès de 115 praticiens ;
  • 41,2 % de ces mêmes kinés considèrent que le travail en collectif amènerait une meilleure prise en charge du patient, toujours selon le sondage évoqué ;
  • 72 % des Maisons de Santé Pluriprofessionnelles intégraient au moins un kinésithérapeute en 2020, indique l’Assurance Maladie. 

 

Les discussions sont utiles pour rester à jour

Les principaux intéressés, eux, vont souvent dans le même sens. “S’installer tout seul, ce n’est vraiment pas fréquent et je ne le conseille pas. Parce que côtoyer des collègues ou des confrères, c’est primordial dans la mesure où les échanges obligatoires permettent de se développer en même temps que le métier évolue, estime en effet Agathe Brun, kiné libérale à Paris. Si on reste isolé dans nos croyances, on demeure englué dans des connaissances qui peuvent ‘périmer’ par ailleurs. On prend le risque de ne plus être à la page, en somme, et les discussions sont donc utiles pour rester à jour.

 

Et avec les autres professionnels de santé ?

Même chose en ce qui concerne les échanges avec les autres praticiens, considère Agathe Brun : “La communication est moins répandue quand on est en libéral car on est plus isolé, on est beaucoup moins au contact des autres professionnels de santé. Dans un monde idéal, ce serait bien d’échanger en temps réel et que ça se fasse naturellement.” Dès lors, une nouvelle solution numérique doit être envisagée pour optimiser au mieux ces relations. Avec, là aussi, une réflexion commune intégrant les avis d’un maximum de personnes. Cette ambition, c’est celle de Kiné Lab. 

 

Avec Kiné Lab, programme de co-construction du logiciel de demain, retrouvez de nombreux témoignages de kinés et participez à la conception d’une solution numérique adaptée : https://info.doctolib.fr/kinelab/.

 

 

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