C’est une question qui se pose depuis longtemps, mais qui prend de plus en plus de place : comment combattre les déserts médicaux, et existe-t-il des solutions efficaces ? Pour la Drees, qui a sorti une étude sur le sujet en décembre 2021, les incitations financières - largement mises en place, ces dernières années - ne représentent en tout cas pas une réponse suffisante et d’autres pistes sont à prioriser.
Quand on est dans le désert, depuis trop longtemps…
Déserts médicaux. Deux mots qui donnent des maux de tête, aux patients concernés comme aux médecins isolés, et qui représentent aujourd’hui un combat prioritaire dans le monde de la santé. Les inégalités géographiques en termes de soins ne cessant d’augmenter, des solutions doivent donc être apportées. Mais malheureusement, le remède miracle n’a toujours pas été trouvé.
De l’argent aux résultats décevants
C’est l’une des conclusions de la Drees (Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques) qui, dans une étude datant de décembre 2021, observe notamment que les incitations financières - nombreuses, en France - seraient hélas inefficaces. “Les incitations financières, souvent mises en œuvre, ont plutôt des résultats décevants” et “ne suffisent pas à attirer les médecins dans les déserts médicaux”, est-il possible de lire dans la publication.
D’autres solutions, vite !
Aussi, la Drees suggère quelques pistes alternatives pour réduire l’ampleur des déserts médicaux. À savoir :
- agir sur l'ensemble des conditions d'exercice des médecins ;
- proposer des conditions de vie et de travail plus épanouissantes ;
- donner la priorité, à performance égale, aux étudiants issus de zones moins favorisées ou qui souhaitent y exercer ;
- éviter les mesures isolées, tendre vers des stratégies plus globales et combiner différents leviers.
De quoi renverser la vapeur ?
Les aides financières, elles, sont toutefois listées dans l’étude suivante qui est téléchargeable gratuitement.