Pour les médecins généralistes, la coordination des soins est un enjeu majeur, et notamment en zone sous-dense, où l’adressage peut prendre des accents complexes. Le Docteur Cécilia Blin, médecin généraliste et addictologue à Vannes, dans le Morbihan, nous raconte son expérience de l’organisation des soins dans son quotidien, après sa participation à notre étude sur le sujet.
Médecin en zone sous-dense : le défi de l’accès aux soins
Le médecin généraliste est au cœur du parcours de soins : un rôle qui peut-être complexifié par l‘accès à des spécialistes notamment, libéraux ou à l’hôpital. Le Docteur Blin adapte sa pratique en fonction de la situation : “Si le patient est orienté dans une idée de prévention ou de dépistage, c’est à moi de lui signifier les délais de rendez-vous. Dans le cadre d’un problème aigu, je peux contacter directement le professionnel de santé.” Le Docteur Blin précise que malgré une offre de soins hospitalière plutôt fournie, la difficulté vient “de la demande, qui est assez forte”.
Travailler en synergie au service du patient
Le Docteur Blin travaille de concert avec de nombreuses personnes, afin de proposer la meilleure offre de soins pour ses patients, y compris pour sa pratique d’addictologie : “J’ai des contacts privilégiés avec les infirmiers libéraux, avec les structures de soins type CSAPA (Centres de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie), et également avec tous les professionnels hospitaliers et libéraux.”
Une conférence exclusive en replay
Le Dr Blin a participé aux Rendez-vous du Doctolab dédiés à la coordination des soins en juin dernier, avec les docteurs Macieira, Mamou et Mekkedem, en partenariat avec le Quotidien du Médecin. L’occasion de revivre les échanges autour de ce sujet dans le replay de l’événement.