Dr Addi : “Je pensais que Doctolib n’était pas fait pour moi… Aujourd’hui, je ne m’en passe plus !”

Installée à Boulogne-Billancourt (92), le docteur Laurence Addi pratique une dentisterie moderne, axée autour du sourire et de la prévention. Très organisée, cette dentiste a toujours mis un point d’honneur à optimiser ses journées. Il y a sept ans, elle a troqué son agenda papier contre un agenda en ligne Doctolib… et ne le regrette absolument pas ! Toute première utilisatrice de l’agenda, le docteur Laurence Addi revient sur son expérience de Doctolib et l’impact que la solution a eu et continue à avoir sur sa pratique et son quotidien. 

 

Vous êtes la toute première utilisatrice de Doctolib, cliente depuis novembre 2013. Pourtant, au départ, vous ne vouliez pas autre chose que votre agenda papier…

C’est exact. Je trouvais l’idée de Doctolib géniale, mais je pensais que cela ne me concernait pas. J’avais un agenda papier très particulier, avec des colonnes, mes assistantes y étaient formées et y inscrivaient un grand nombre d’informations pour diminuer au maximum les imprévus… Donc Doctolib, ce n’était pas pour moi, je me trouvais très bien ainsi, avec mon crayon à papier et ma gomme !

 A l’époque, c’est Stanislas Niox-Chateau, le co-fondateur de Doctolib, qui est venu me voir au cabinet pour me parler de Doctolib. Il a fini par me convaincre d’essayer. J’ai dit : “d’accord, on tente pendant 15 jours”. Les jours passent, et clairement je ne m’y fais pas ! Quand on suit des formations en organisation, comme je l’ai fait, quand on a un planning très particulier et qui fonctionne, la résistance au changement est importante ! Quand Stanislas Niox-Chateau est revenu me voir après les 15 jours, je lui ai dit : “j’aurais tenté, mais je ne m’y fais pas”. Je lui ai expliqué ce qui me manquait, je lui ai montré mon agenda papier, il a alors trouvé des solutions à bon nombre des blocages que je rencontrais. Et lors de ma troisième semaine d’essai, je suis devenue une véritable “addict” ! Je n’ai jamais pu faire marche arrière. 

 

Comment utilisez-vous l’agenda et ses fonctionnalités ?

J’ai évolué au fil des années. Au départ, j'explorais avant tout les facilités de Doctolib en tant qu’agenda. Mon planning de rendez-vous a toujours été plein, je ne souhaitais pas recevoir de  patients en dehors de mon réseau de patients adressés ou de bureaux avoisinants, j’avais même une certaine appréhension car je savais que les patients qui arrivaient dans mon cabinet savaient quelle dentisterie je pratiquais. Puis, lorsque ma nouvelle collaboratrice est arrivée, j’ai constaté qu’elle avait tout de même des journées de travail incomplètes. Bien sûr, je savais que cela serait une affaire de patience et de temps. Elle démarrait, c’était une création de poste. Mais je souhaitais tellement qu’elle reste au cabinet tant je l’appréciais d’un point de vue personnel et professionnel et que cela me préoccupait un peu !

La problématique a été résolue avec la prise de rendez-vous en ligne : dès qu’elle a eu Doctolib, son carnet de rendez-vous s’est rempli ! C’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il se passait quelque chose avec Doctolib. 

J’ai eu, il y a un an, l’opportunité d'agrandir mon cabinet et je suis passée de deux à quatre fauteuils! Je me suis lancée dans cette aventure, dans mon projet d’agrandissement, parce que, aussi, je savais que je pouvais compter sur Doctolib. J’ai pu recruter des collaboratrices avec moins d’appréhension, je savais que chacune aurait suffisamment d’activité. Nous limitons désormais la prise de rendez-vous en ligne à deux rendez-vous par jour pour mes collaboratrices. En ce qui me concerne, j’utilise Doctolib seulement pour le premier rendez-vous et des rendez-vous plus orientés sur ma pratique, cela fonctionne très bien !

 

Cette année, pendant le confinement, vous avez découvert une nouvelle fonctionnalité de Doctolib : la téléconsultation. Allez-vous continuer à l’utiliser ?

Lorsque nous avons été confinés, j’ai d’abord pensé que j’allais me retrouver au chômage technique. Finalement, j’ai mis à profit cette période pour travailler - à distance - par vidéo : j’ai donné et organisé des conférences, travaillé avec mes collaboratrices et mes assistantes... Puis j’ai mis en place la téléconsultation, quelque peu dubitative tout de même!

J’ai été très agréablement surprise sur la qualité et l’utilité de ces consultations pour rassurer nos patients, programmer les rendez-vous à venir.

Ensuite, quand est arrivé le moment du déconfinement, les cabinets dentaires ont été astreints à de drastiques protocoles sanitaires, nous ne pouvions plus prendre autant de patients chaque jour. Que faire dès lors des 5 ou 6 patients que nous ne pouvions pas recevoir au cabinet ? 

La solution a aussi été la téléconsultation, à ma grande surprise. Le but premier, c’était de rassurer ces patients-là. Si je sentais lors de l’échange qu’il y avait un risque de douleur, je leur donnais un rendez-vous physique, en urgence dès le lendemain. La téléconsultation permet de cerner la doléance du patient, d’établir un premier lien humain, surtout pendant la période du déconfinement. Actuellement, quand on ne peut pas donner un premier rendez-vous à un patient avant 15 jours, on peut passer par la téléconsultation pour ce premier contact. En réalité, il en va de la téléconsultation comme de l’agenda Doctolib : il faut l’essayer. On teste, trois, quatre fois, et puis on trouve la place et les indications.

 

Vous êtes, dites-vous, une “obsédée de l’organisation” au cabinet. Quels sont vos incontournables d’une bonne organisation ?

L’organisation est effectivement essentielle, pour recevoir au mieux les patients, créer un climat détendu au sein du cabinet et avoir des journées de travail sereines pour permettre un équilibre de vie, ce qui a toujours été mon sujet afin de ne pas rentrer exténué le soir chez soi ! Dans mon cabinet, on est à l’heure, on ne reçoit pas un patient toutes les 30 minutes : on prend un temps spécifique pour chaque patient, selon le motif de la consultation, cela peut être 10 minutes ou 2 heures à 4 heures. Voilà pourquoi il est important de préparer ses rendez-vous en amont, en sachant combien de temps prévoir selon le type d’acte. Détailler tout ce qu’il y a faire pendant ce rendez-vous et préparer le matériel nécessaire. 

Doctolib pourrait d’ailleurs nous aider sur ce point, en envoyant par exemple un questionnaire préalable au patient, pour mieux l’appréhender et lui consacrer le temps nécessaire. Nous, dentistes, exerçons un métier dans lequel on ne peut pas perdre de temps : quand on est au fauteuil, 5 ou 6 heures, on travaille. Après, pour tout ce qui est de la réflexion, l’élaboration des plans de traitement, l’administration, on prend un temps à part. Mais surtout, ne pas mélanger les deux. 

J’ai mis en place sur mon agenda Doctolib un code couleur qui me permet d’avoir une bonne visibilité sur ma journée, je note dans les cases - qui ont été agrandies ! - beaucoup de détails, comme je le faisais sur mon agenda papier : je détaille tout ce qu’il y a à faire lors du rendez-vous, je peux préparer le bon matériel… Pour ceux qui, comme moi, détestent avoir des trous dans leur journée, c’est idéal : l’agenda peut les combler. Avoir un site Internet est aussi un point important. Certains confrères sont réticents à l’idée de recevoir des patients par Doctolib, s’inquiètent de leur “qualité”. Avoir un site web lié à son profil sur Doctolib va permettre au patient de savoir exactement où il met les pieds. La sélection du patient va se faire grâce au site, qui doit présenter clairement qui vous êtes et ce que vous faites. 

 

La prévention est une valeur cardinale pour vous, c’est le sens même de votre pratique. Comment pourrait-elle être valorisée et mieux entendue par les patients ?

Je pratique une dentisterie moderne, peu mutilante, peu invasive - une dentisterie que j’aimerais que l’on pratique sur moi en tant que patiente. Cela passe par de la prévention, effectivement. L’état d’esprit français est peu porté sur la prévention, on attend d’avoir mal pour se faire soigner une carie : c’est remboursé par la Sécu ! Alors qu’aller chez son dentiste quand on n’a pas de douleur, juste pour apprendre à bien se brosser les dents, à intégrer les bonnes pratiques et payer 80 euros de sa poche, ce n’est pas dans les habitudes. Je cherche à faire tomber les barrières : il vaut mieux aller chez son dentiste en prévention, même si ça vous coûte un peu d’argent. Un peu comme la médecine chinoise !

Cela reste au final moins onéreux que de se faire poser une couronne, qui en plus va vous abîmer les dents. Sur Doctolib, nous pourrions imaginer un système de rappel destiné aux patients. Trouver une façon de les maintenir en bonne santé, de leur donner envie de venir nous voir tous les 3 mois, tous les 6 mois pour prendre soin de leur sourire.



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En effet il manque a possibilité de pouvoir contacter par sms ou mail nos patients à une période définie pour chacun, afin de  fixer un rdv de prophylaxie. J'ai  déjà formulé cette demande à plusieurs occasions mais qui n'a pas été retenue pour l'instant par Doctolib. Dommage! Espérons cette évolution prochaine!!!

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Bonjour. Je suis moi aussi un adepte de Doctolib avec une grande satisfaction depuis octobre 2016. Cependant je suis surpris par le fait que ma consœur ait eu l'opportunité d'utiliser la téléconsultation lors du confinement et après, alors que les chirurgiens-dentistes sont exclus du dispositif (Cf HAS mai 2019). Je l'ai réclamé à "corps et à cris" à Doctolib qui m'a bien confirmé par écrit que ce n'était pas encore possible pour nous.... Donc, je m'interroge.

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cher confrère ,

 

.. si vous faites allusion à la prise en charge de la teleconsultation ..sachez que mes teleconsultations étaient gratuites.

 

en espérant avoir répondu à votre question.