Un médecin sur deux est une femme

Une banquière surmenée consulte un psychiatre ? C’est une psychiatre. Un sénior souffrant d’hypertension prend rendez-vous chez un cardiologue ? C’est une cardiologue. Nous sommes en… 2034. Et ces scénarios ne relèvent pas de la science-fiction : 60 % des médecins seront des femmes dans 13 ans alors qu’elles n’étaient que 44 % en 2015, selon la DREES . Cette année déjà, en 2021, un médecin sur deux est une femme. 

 

Des femmes dans toutes les disciplines médicales

Madame la docteure n’est plus seulement la gynécologue, la dermatologue, la pédiatre. Elle fait tomber les bastions traditionnellement masculins, arrachés à l’issue du concours hyper sélectif de l’internat. Madame la docteure appartient à la jeune génération qui métamorphose le secteur libéral. 

 

Les femmes sont, selon le Conseil national de l’Ordre des médecins  : 

 

  • 50,4 % chez les généralistes (contre 39,2% en 2010); 
  • 52,4 % chez les spécialistes (contre 44,7% en 2010) ; 
  • 31,3 % chez les chirurgiens (contre 22,8% en 2010). 

 

Une féminisation de la médecine qui va de pair avec le rajeunissement de la profession, selon le cnom. En effet, les femmes représentent 65% des médecins généralistes de moins de 40 ans, 62% des spécialistes médicaux et 48% chez les spécialistes chirurgicaux.

 

Madeleine Brès, la pionnière qui a ouvert la voie

Que de chemin parcouru… Au début du XXème siècle, les pionnières ne représentaient que 6 % des étudiants en médecine. Leur icône : Madeleine Brès, première à décrocher son diplôme en 1875. Son dossier ne sera accepté qu’après délibération en Conseil des Ministres ! Dans son sillage, une génération d’avant-gardistes investit la discipline. En 1939, on ne compte pas plus de 350 femmes médecins, alors que débute la Deuxième guerre mondiale !

 

Filles ou épouses de médecins, célibataires, elles renoncent souvent à fonder une famille. Un dilemme qu’écartent aujourd’hui les jeunes femmes qui n’envisagent plus de sacrifier leur famille à leur vocation.

 

Concilier carrière et vie familiale : un défi partagé par tous les médecins

Plus question d'enchaîner les gardes plusieurs nuits d’affilée, d’éteindre la lumière du cabinet à 21 heures. La gestion du temps fait aujourd’hui l’objet de toute l’attention des médecins, qui s’organisent différemment. Le salariat les séduit davantage, en particulier à l’hôpital : 1 femme sur 3 est médecin salariée, et 1 homme sur 4.

 

Les médecins ont tendance à alléger leurs horaires pour récupérer de temps en temps leurs enfants à l’école, notamment les généralistes qui travaillent 6 heures de moins par semaine que leurs confrères (53 contre 59 heures) 

 

Gagner du temps pour soi tout en étant à la disposition de leurs patients... Cette aspiration à un nouvel équilibre entre carrière et vie privée, facilité par l’agenda Doctolib, tente aujourd’hui de nombreux médecins, femmes et hommes confondus. 

 

L’équipe Doctolib

18 « J'aime »

Pourriez vous enlever le e à Docteur? ce titre honorifique n'est pas genré.

Que l'on soit femme , homme ou trans , il n'y a pas de E.

Là où le genre n'existe pas pourquoi le mettre.

Cordialement.

22 « J'aime »

Est ce qu'il y a une option sur doctolib pour échapper à la communication interne? Doctolib me fait gagner du temps, c'est vrai, mais cette communication non désirée publicitaire m'en fait perdre et ne m'apprends pas grand chose (nous sommes 7 au cabinet... dont 5 femmes 🙂 ), il y a tous les jours un message sollicitant de regarder une interview, de venir voir le nouveau logiciel, ect...

Cordialement

1 « J'aime »

Bonsoir , 

Pas de E , c'est mieux

6 « J'aime »

bonjour

pas de E à docteur au féminin s'il vous plaît

 

 

6 « J'aime »

C'est horrible 

moi je ne veux pas que vous mettiez ça sur ma page d'accueil

Merci

4 « J'aime »

Vive le politiquement correct .

 

(et la politiquement.e correct.e ?)😩

2 « J'aime »

marre du genre politiquement correct, j'ai un doctorat, je suis et reste une femme et Docteur sans E, et sans Espoir ?? la parité n'est pas dans les E.

par contre Le ou La Covid 🚹🚺, ce serait bien des consensus de prise en charge en ville.

Moi j'ai ma pratique et mes convictions mais je suis effaréeee par le manque de comm et de soutiens

3 « J'aime »

Drôles de docteurs avec un S (! ) qui n'acceptent pas de remettre en question des habitudes de langage et d'écriture et qui se parent dans leur titre !

bien sur que docteure est non seulement possible mais honorable !

et que ceux qui ne veulent pas de publicité ou de communication n'ouvre tout simplement pas la notification !

4 « J'aime »

Merci pour ces informations qui ont le mérite d'ouvrir le débat et surtout d'informer sur l'évolution de la parité en médecine et bientôt en chirurgie...

On part de loin...

1 « J'aime »

nous ne le savions pas ! dingue! mille fois merci

le salariat c'est bon çà pour le google de la santé 😉

1 « J'aime »

COMME UNE PERSONNE DE LA GENTE FEMININE  L A BIEN EXPRIME DOCTEUR EST UN TITRE SANS GENRE

ON NE VA PAS CHEZ LE DOCTEUR 

ON VA CHEZ LE MEDECIN  FAUDRA T IL DIRE CHEZ LA MEDECINE !!!!!

OU VAS L ABSURDISME DOGMATIQUE ?

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